Lyon : un restaurant fermé administrativement, le gérant pointe la dégradation du quartier

Le restaurant Afghan Palace

Lyon : fermeture administrative d’un établissement pour manquements sanitaires

Le restaurant Afghan Palace – Tandoori Hot, situé au 13 rue Basse Combalot dans le 7e arrondissement de Lyon, a été placé sous fermeture administrative par la préfecture du Rhône en raison de manquements répétés aux règles d’hygiène.

Un contrôle effectué par la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) le 4 septembre 2025, intervenu après une première mise en demeure le 28 juillet, a mis en lumière de nombreux défauts dans cet établissement qui propose des spécialités telles que kebabs, naans et « chicken karri ».

Constats des agents

  • Locaux et matériels insuffisamment nettoyés et entretenus
  • Absence d’application d’une analyse des dangers et de maîtrise des étapes à risque
  • Entreposage des denrées dans des conditions jugées non hygiéniques
  • Traçabilité des produits finis et semi-finis défaillante
  • Conservation d’aliments à des températures supérieures aux limites réglementaires

restaurant fermé administrativement à Lyon

La préfecture a estimé que la poursuite de l’activité représentait une menace pour la santé des consommateurs, en raison d’un risque élevé de contaminations microbiologiques, chimiques ou physiques et des intoxications qui pourraient en résulter. La fermeture est donc prononcée « jusqu’à réalisation des mesures correctives ». Environ une vingtaine de points doivent être corrigés, parmi lesquels le nettoyage, le dégraissage et la désinfection de tous les revêtements, la mise à disposition d’outils d’entretien propres et opérationnels pour le personnel, ainsi que la mise en place d’une traçabilité des produits finis et semi-finis.

La réaction du propriétaire

Interrogé par Actu Lyon, le propriétaire minimise les constats du rapport et explique que les éléments manquants étaient principalement des justificatifs administratifs, des factures qu’il n’a pas pu récupérer durant le mois d’août, ce qui l’a empêché de répondre à la mise en demeure. Il affirme par ailleurs que l’état général du restaurant n’était pas excessivement sale et évoque seulement le joint d’un réfrigérateur légèrement abîmé.

Le gérant met aussi en cause la dégradation de l’environnement immédiat du commerce, dénonçant la présence d’ordures dans la rue et de trafics de drogues ou de cigarettes. Il indique avoir alerté le commissariat sans intervention satisfaisante, et estime que ces nuisances ont fortement réduit son chiffre d’affaires.

Le dirigeant affirme vouloir effectuer rapidement les corrections demandées et souhaite rouvrir son établissement dans les meilleurs délais.

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