Jean-Michel Aulas, ancien dirigeant de l’OL, se présente pour la mairie de Lyon en 2026

Jean-Michel Aulas candidat à la mairie Lyon

Ancien patron de l’OL, Jean-Michel Aulas confirme sa volonté d’être candidat à Lyon

Après des mois d’hésitation, Jean-Michel Aulas, qui n’a jusqu’ici jamais exercé de mandat politique, a tranché : il annoncera sa participation à la course pour la mairie de Lyon « dans les jours à venir », a-t-il indiqué jeudi 4 septembre 2025 lors d’une conférence de presse.

Jusqu’à présent, l’homme d’affaires laissait planer le doute sur une éventuelle implication dans la campagne municipale de 2026. Désormais, il se positionne clairement pour briguer la mairie de la troisième ville de France, avec l’objectif de succéder au maire écologiste sortant, Grégory Doucet, qui brigue un second mandat.

Pour son initiative, il pourra compter sur l’appui du camp de droite, et plus particulièrement de Laurent Wauquiez, chef du groupe LR à l’Assemblée et ancien président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, qui a choisi de soutenir sa démarche.

Un profil issu de la société civile, se disant « sans appartenance »

Agé de 76 ans et connu pour sa fortune, Jean-Michel Aulas est devenu l’une des figures centrales de la pré-campagne à Lyon. S’affichant comme une alternative au maire sortant élu en 2020, il revendique un parcours venant de la société civile et se présente comme indépendant des partis traditionnels.

Sur le plan politique, son ancrage attire majoritairement à droite : Laurent Wauquiez a fini par miser sur sa candidature, en la préférant à celle de Pierre Oliver, qui s’est retiré jeudi en faveur de l’entrepreneur.

Aulas avait prévu de garder le contrôle de son calendrier médiatique et de différer toute officialisation jusqu’au mois d’octobre pour marquer son indépendance vis-à-vis des formations politiques. Mais l’intervention de Wauquiez a précipité les discussions médiatiques, recentrant rapidement le débat sur sa personne et sur les relations avec LR.

Premier ministre Gabriel Attal

Du côté de Renaissance, le Premier ministre Gabriel Attal a aussi eu des échanges avec l’homme d’affaires, sans qu’ils se traduisent par un accord. Quant à la gauche lyonnaise, elle mise sur l’union (hors LFI au premier tour) autour du maire sortant, qui se représente.

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