
Après Claix et Eybens, une nouvelle commune de l’agglomération grenobloise a enregistré un cas autochtone de chikungunya, infection virale d’origine tropicale transmise par le moustique tigre. La personne concernée a été repérée sur le territoire de Varces-Allières-et-Risset.
La mairie indique dans un communiqué que « l’Agence régionale de santé (ARS) a informé la commune ce jour [jeudi 18 septembre] de la présence d’un cas autochtone de chikungunya ».
Pas d’intervention de démoustication immédiate
Aucune opération de démoustication n’est planifiée pour l’instant. L’EIRAD (Entente interdépartementale de démoustication), mandatée par l’ARS, effectuera une enquête entomologique à partir du vendredi 19 septembre sur la commune afin de déterminer si des moustiques tigres sont présents dans un périmètre de 200 mètres autour des lieux fréquentés par la personne concernée.
Des pièges pourront être posés si nécessaire. Les habitants sont par ailleurs invités à mettre en œuvre des mesures préventives pour limiter la prolifération du moustique tigre :
- supprimer les eaux stagnantes ;
- protéger les réservoirs d’eau à l’aide d’un tissu ou d’un couvercle adapté ;
- entretenir terrasses et jardins.
Le moustique tigre étant installé en Isère, il est conseillé de porter des vêtements couvrants et, si besoin, d’utiliser des moustiquaires ou des répulsifs cutanés pour réduire le risque de piqûres.
Information des riverains et suite possible
Selon la mairie de Varces-Allières-et-Risset, « en fonction des résultats de l’enquête entomologique, une opération de démoustication pourrait être organisée dans la semaine suivante ». Des documents d’information seront distribués dans les boîtes aux lettres des habitants concernés et les médecins de la commune ont été prévenus. En cas de doute sur son état de santé, il est recommandé de contacter un praticien.
La municipalité maintient un contact étroit avec l’ARS, qui assure le suivi de la situation. Ce cas isolé reste cependant très en deçà des 35 cas autochtones recensés dans le foyer d’Eybens, selon le dernier bilan de l’ARS.