Aux abords de Grenoble : un homme de 22 ans endommage un cimetière, maîtrisé par des riverains

cimetière à Froges

Interpellation à Froges dans la nuit du 5 au 6 septembre

Dans la nuit du vendredi 5 au samedi 6 septembre, la commune de Froges, située au nord de Grenoble, a été le théâtre de dégradations au cimetière municipal. Un homme de 22 ans a été appréhendé par les forces de l’ordre, après des actes que le parquet de Grenoble qualifie de volontaires.

Selon François Touret de Coucy, procureur adjoint, l’individu a été surpris en train de commettre ces dégradations et sa mise hors d’état de nuire a été rendue possible grâce à l’intervention de riverains qui l’ont immobilisé en attendant l’arrivée des gendarmes de la brigade de Saint-Ismier.

Le suspect aurait endommagé une cinquantaine de sépultures, ciblant notamment des crucifix, des ornements et divers éléments à caractère religieux. Les enquêteurs indiquent qu’il détenait un couteau à grande lame au moment de son arrestation.

En garde à vue, l’homme a admis les dégradations. Il a expliqué avoir passé une partie de son enfance à Froges et être revenu pour ce qu’il a décrit comme une sorte de pèlerinage. Il a raconté avoir erré toute la journée dans la commune puis s’être installé dans le parc jouxtant le cimetière, se sentant accablé et triste à cause d’une enfance difficile, et vouloir ainsi extérioriser une colère dirigée contre des objets religieux évoquant Dieu.

La mairie de Froges a invité, au cours du week-end, les familles dont les tombes ont été touchées à contacter la gendarmerie pour se signaler.

Situation judiciaire et médicale

fragilité psychiatrique

Sans antécédent pénal, le jeune homme présente selon les autorités une fragilité psychiatrique et indique souffrir d’un trouble du spectre autistique non diagnostiqué. Il a été placé sous contrôle judiciaire dimanche et doit comparaître le 21 octobre, précise le parquet de Grenoble.

Les actes sont poursuivis au titre d’atteintes aux sépultures (atteintes aux tombes, urnes cinéraires ou monuments commémoratifs), des infractions passibles d’une peine maximale d’un an d’emprisonnement et d’une amende de 15 000 euros. Une expertise psychiatrique a par ailleurs été ordonnée.

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