Drôme : un ressortissant suisse séquestré quatre jours pour ses avoirs en cryptomonnaies, libéré par le GIGN

ressortissant suisse séquestré à Lyon

Un Suisse retenu plusieurs jours puis libéré par le GIGN près de Valence

Un jeune homme d’origine suisse, âgé d’une vingtaine d’années, a été enlevé puis maintenu contre son gré pendant plusieurs jours dans le département de la Drôme avant d’être délivré par le GIGN à proximité de la gare de Valence. Les autorités indiquent que l’enlèvement est lié à la possession par la victime de fonds en cryptomonnaies, selon des informations recueillies par l’AFP.

Le déroulé de l’enlèvement

Les circonstances et le lieu précis de l’enlèvement n’ont pas été rendus publics par les enquêteurs. D’après les éléments disponibles, le jeune homme aurait été séquestré du 28 au 31 août 2025. La gendarmerie a été saisie du dossier le samedi qui a suivi la disparition.

Une source proche de l’enquête a indiqué à l’agence que la victime détenait des liquidités sous forme de cryptomonnaies. Les ravisseurs auraient réclamé que la libération de l’otage soit conditionnée au versement d’une rançon en crypto-actifs, ont précisé les services judiciaires, sans davantage de précisions sur les modalités du contact initial ou sur la façon dont la cible a été choisie.

L’intervention et les arrestations

Une enquête rapide, appuyée par un dispositif important mobilisant environ 150 gendarmes, a abouti à une première action du GIGN qui a permis l’interpellation du principal suspect et de deux autres personnes. L’unité d’élite est ensuite intervenue une seconde fois, le dimanche 31 août, près de la gare de Valence, où l’otage a été libéré et quatre autres individus appréhendés.

La situation judiciaire des mis en cause

Selon le parquet de Lyon, sept personnes ont été mises en examen et placées en détention provisoire, cinq jours après la libération de la victime. Parmi les personnes mises en cause figure un mineur de 17 ans. Lors des premières auditions, les suspects avaient été entendus pour des faits d’enlèvement, de séquestration et d’extorsion en bande organisée avec armes, précise l’AFP, la qualification finale retenue n’ayant pas été détaillée lors de la communication la plus récente.

Un phénomène en hausse

L’AFP rappelle que la France a connu ces derniers mois une augmentation des affaires d’enlèvements ou de tentatives d’enlèvement visant des personnes possédant des cryptomonnaies. Ces dossiers peuvent être spectaculaires et tirent parti, selon l’agence, de l’opportunité, d’un anonymat relatif des transactions et de la promesse d’un transfert de fonds rapide. Le dossier drômois illustre ce schéma : ciblage d’une personne pour ses avoirs en crypto, exigence explicite d’un paiement en cryptomonnaie et intervention judiciaire rapide.

paiement en cryptomonnaie

Le suivi de l’enquête et les éléments collectés lors des opérations seront examinés par les magistrats lyonnais dans le cadre de la procédure en cours.

Source : AFP

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