
Après un été marqué par plusieurs fusillades, notamment sur l’avenue Croizat, liées à des trafics de drogues, la maire de Vénissieux et élue PCF Michèle Picard lance un appel à Bruno Retailleau.
Dans une lettre adressée au ministère de l’Intérieur, la vice-présidente de la Métropole évoque la forte inquiétude et la colère manifestées par les syndics et les riverains, qui dénoncent une dégradation de leurs conditions de sécurité en raison de points de vente de stupéfiants installés de façon quasi permanente sur cet axe central.
Elle rappelle qu’en tant que maire elle a longtemps collaboré avec l’État : « J’ai constamment répondu aux propositions de l’État pour expérimenter et mettre en place, sur ma commune, de nouveaux dispositifs », souligne-t-elle, revenant sur les initiatives déjà acceptées et testées.
Mais aujourd’hui, selon elle, les habitants observent que les actions menées jusque-là ne suffisent plus à faire reculer le trafic de drogues.
Michèle Picard demande donc des moyens supplémentaires, en prenant pour exemple les mesures obtenues à Villeurbanne pour le secteur du Tonkin : dans un premier temps, une présence permanente d’unités de forces mobiles, puis, à terme, la création d’une brigade spécialisée.
La maire rappelle également avoir multiplié les demandes visant à renforcer les effectifs du commissariat local de Vénissieux et, plus largement, ceux de la Division Sud de l’agglomération lyonnaise.